Ensemble Scolaire Sainte-Hélène
L’origine de l’établissement
Pierre Bonhomme est né le 4 juillet 1803, rue Saint-Roch à Gramat d’un père artisan coutelier. Il est élève du curé de la paroisse Notre-Dame : l’abbé Prunières qui dira plus tard : “Je me félicite d’avoir eu un pareil élève”
Dès le début, le sacerdoce de Pierre Bonhomme est marqué d’un très grand dynamisme : il réunit une équipe enseignante et ouvre dès 1827-1828 un collège de garçons à Gramat qui accueille bientôt 150 élèves.
Après la révolution de juillet, Gramat connaît une période de troubles. Pierre Bonhomme, qui a montré de la sympathie pour Charles X, est insulté, menacé et son traitement d’enseignant est supprimé. Le 13 août 1832, ses ennemis font appel au préfet pour fermer le nouveau collège.
Une partie de la population se mobilise et l’arrêté préfectoral est annulé par le ministre. Loin de se décourager, Pierre Bonhomme ouvre en 1831-1832 une autre école à Prayssac qui compte 50 élèves de latin dès l’année d’ouverture.
Alors qu’il aide le vieux curé de Gramat, il constate l’absence d’éducation des jeunes filles de la région. Il se charge longuement de la formation de certaines et crée le groupement des Enfants de Marie de Gramat, mouvement de spiritualité qui leur est dédié.
Après la mort du vieux curé de Gramat le 8 décembre 1832, Pierre Bonhomme est nommé curé de la paroisse Notre-Dame. Avec fougue, il s’occupe du collège de garçons, des Enfants de Marie, et de sa paroisse : remise et état de l’église, chants, cérémonies et processions vers Rocamadour.
Pierre Bonhomme décide, en accord avec le Bureau de Bienfaisance de Gramat, de bâtir un hospice, qui sera à l’origine de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire. Comme les hospices étaient couramment administrés à cette époque par des communautés religieuses et qu’il ne s’en trouve pas dans le pays, il sollicite les jeunes filles de son groupe d’Enfants de Marie, qu’il formera pour être ces religieuses. Quatre Gramatoises : Hortense et Adèle Pradel, Cora et Mathilde Rousset seront les premiers maillons d’une chaîne ininterrompue à ce jour.
A l’écoute des besoins de son époque, il a voulu “régénérer” son pays en commençant par les enfants et les jeunes. Il a ouvert des écoles à la portée de tous pour faire reculer l’ignorance, annoncer l’Evangile. C’est ainsi qu’avec le même projet d’éducation humaine et chrétienne, les premières Soeurs ont ouvert des écoles dans toutes les paroisses où elles ont été appelées dans le Lot, en Occitanie et, jusque dans la région parisienne. C’est dans cette mouvance que l’école Sainte-Hélène a été fondée en 1842 par Marie-Hélène.
Le 23 avril 2002, le Pape Jean-Paul II le déclare “Bienheureux”
Aujourd’hui dans la continuité de l’oeuvre du Bienheureux Pierre Bonhommes, l’Ensemble Scolaire Sainte-Hélène accueille et éduque les jeunes qui lui sont confiés.
Quelques paroles du Bienheureux Père Bonhomme
qui nous portent et que l’on fait vivre chaque jour:
- L’éducateur porte un regard neuf, encourage et souligne le positif.
- Il met son enseignement à la portée de tous.
- Il est à la fois ferme et souple, sans sévérité.
- Il est enthousiaste, gai et communicatif.
- Il s’intéresse à la personne et chercher à former des êtres de dialogue capables d’argumenter et de s’engager.
- Il est toujours prêt au travail d’équipe et sait déléguer les responsabilités.